Valérie Morel Chant
Lionel Garcin Saxophone alto
Daniel Malavergne Tuba
Guillaume Séguron Contrebasse
Jean pierre Jullian Batterie/compositions/conception
Nathalie Galopin Danse
Mitia Fédotenko Danse/chorégraphie
Christine Roillet Mise en scène
Marie Bellot Lumières
Boris Darley Sonorisation/mise en espace sonore
Jean-Pierre Jullian a imaginé une transposition spectaculaire où la musique, la danse et la lumière sont les acteurs inspirés du mythe.
Il ne s’agit pas d’illustrer cette histoire. Il n’y a aucun texte dans le spectacle, seuls les chants en nawatl sont entendus.
Les composantes essentielles sont reprises et transposées dans une scénographie de lumières et une chorégraphie basée sur les forces en jeu dans ce mythe.
Cette histoire se décline en trois tableaux :
Dans le premier tableaux, le chaos, les ténèbres et la peur générée par la pénombre sont la dominante des relations entre les danseurs et les musiciens. L’ambiance plutôt sombre est traversée par des éclairs aveuglants.
La danse est brutale et heurtée.
Dans le deuxième tableau, les Dieux ont créé le Soleil et la Lune mais ils sont immobiles dans le ciel. La lumière zénithale est aveuglante. Les corps des deux danseurs sont écrasés et mis à nu par cette luminosité. Ils sont attirés l’un vers l’autre mais se repoussent. Leurs rapports sont distancés, impossibles.
Tout est exposé, saturé, desséché par la lumière trop violente.
Le troisième tableau est celui de l’harmonie, de l’alternance de l’ombre et de la lumière. Ceci est redevenu possible après la mort des Dieux. Le vent a la tâche de mettre sur leur route le Soleil et la Lune.
La danse devient ample, ronde. Les corps se complètent, les gestes se trouvent et le calme peut naître dans l’évidence.
Christine Roillet
Création à la Chapelle des Pénitents blancs (Avignon), janvier 2008.
Co-production AJMI/Émouvance.