Toutes ses créations s’attachent à retranscrire ses sentiments sur un évènement, un personnage marquant, une culture taurine du Sud de la France où il vit, une mythologie avec une langue oubliée.
Il a écrit pour un quintet, deux sextets et un octet.
Le premier sextet fut créé en 1998. Il traite du culte du taureau dans la Crête antique. La section des cuivres répond au trio piano-basse-batterie. Chaque musicien a des espaces de liberté au sein d’une écriture contemporaine : harmonisation atonale, rythmique sur des mesures composées et masses sonores harmoniques. Le disque Aghia Thriada sera enregistré en juin 1999.
Pour l’écriture de l’octet en 2004 il met en miroir trois cuivres et trois cordes reliés par le piano et la batterie. La thématique du taureau demeure dans cette nouvelle création. Elle est une suite à Aghia Thriada.
C’est sa première exploration du spectre timbral des cordes : l’archet, les cordes frottées permettent d’autres approches de la composition où ils sont confrontées au souffle des cuivres. L’album Opus Incertum on C… en est la trace.
Le quintet. Création musicale et chorégraphique pour cinq musiciens et deux danseurs sur un texte mythologique aztèque. Le texte originel s’intitule « La naissance du soleil et de la lune ». La langue chantée est le nawatl, langue des aztèques en voie de disparition. Ce spectacle s’appelle Les dieux doivent mourir.
Il a été créé à la chapelle des Pénitents Blancs en Avignon en 2008.
En 2010 il compose pour un nouveau sextet. Révolte et poésie en sont la thématique.
Instrumentation inhabituelle aux tonalités graves apportées par la clarinette basse et la contrebasse se mélant aux tonalités plus médianes du violoncelle et du vibraphone. Le saxophone alto intervient plus dans une dimension chorale. La recherche sur l’écriture rythmique demeure toujours. L’album Ma y Ma a été enregistré en 2012.